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Avr
Début novembre 2020, nous avons échangé avec Nadia Filali, Head of Blockchain Programs,
Co-fondatrice et pilote de LaBChain Consortia, Groupe Caisse des Dépôts.
Membre du Conseil d’Administration de l’Acsel
- Nadia, pouvez-vous revenir en quelques phrases sur votre parcours ?
Cela fait de plus de 20 ans que j’évolue dans le domaine de la Finance et des technologies. Après avoir travaillé dans l’édition de progiciels financiers, j’ai rejoint la Caisse des Dépôts dans diverses fonctions dont adjointe des Back-Offices financiers et numéraires. Après des fonctions de Directrice de projets à la Direction au Pôle Finances, Stratégie et Participations, j’ai pris en charge en 2015 le Développement des Mandats et des Offres. Parallèlement, la Caisse des Dépôts entamait sa transformation numérique. Passionnée moi-même d’innovation numérique, c’est donc tout naturellement que je me suis intéressée à la Blockchain et aux cryptoactifs.
Véritable tournant pour le monde de la finance et plus largement pour nos métiers, c’est dans ce contexte que l’initiative LaBChain, pilotée par la Caisse des Dépôts, a été lancée. Aujourd’hui, en tant que Directrice du Programme Blockchain et Cryptoactifs, j’ai initié et lancé avec mon équipe d’autres initiatives dont la création de structure comme Liquidshare ou plus récemment Archipels, plusieurs partenariats dont celui avec l’IRT System X. Par ailleurs, je soutiens les travaux réglementaires des institutions françaises et participe depuis mai 2018 à l’Observatoire-Forum Blockchain de la Commission européenne. En avril 2019, je participe à la création de l’International Association for Trusted Blockchain Association (INATBA) dont la Caisse des Dépôts est membre fondateur, et devient membre du Board et Trésorière. Je suis également membre depuis sa création en juillet 2019, de la task-force mise en place par la DGE. Enfin en 2020 j’ai intégré le BEBAP, groupe de travail sur l’OCDE sur le sujet.
Enfin à titre personnel, je suis également administratrice de l’Agence de Développement Digital du Maroc.
- Pourquoi avez-vous décidé de vous investir au sein de l’Acsel ?
La Caisse des Dépôts a été partenaire de l’Acsel durant de nombreuses années. Il était important de poursuivre notre investissement auprès d’un acteur qui mène un travail de réflexion et d’animation des écosystèmes de grande qualité sur les enjeux numériques de demain. La richesse de l’écosystème de l’Acsel et la pluralité des acteurs et des thématiques abordées seront une valeur ajoutée pour nos différents métiers et nos priorités d’actions.
- Comment comptez-vous faire rayonner les sujets liés à la blockchain au sein de l’Acsel ?
Les potentiels de la technologie Blockchain sont multiples, et ce dans diverses industries, impliquant des enjeux essentiels comme la souveraineté numérique, la sécurité ou le développement de nouveaux business models. Ainsi, la Blockchain est une thématique très pertinente pour l’Acsel et les ambitions qu’elle s’est fixée. Les acteurs privés et publics en ont pris conscience et les initiatives et projets, tout comme la réglementation, évoluent constamment. Cependant il est important d’aller plus loin et de pouvoir irriguer le sujet également au sein de l’Acsel.
De part, mon expertise, mon expérience et mon réseau aux niveaux français, européen et plus largement à l’international, je pense pouvoir largement contribuer au rayonnement de la Blockchain au sein de l’Acsel.
Les conférences et les études seront des outils efficaces pour enrichir la réflexion autour de ce sujet, la partager et la diffuser. Bien qu’il s’agisse d’un sujet transversal, il serait intéressant de pouvoir envisager à terme la mise en place d’un groupe de travail propre au sujet tout en engageant des réflexions croisées avec des thématiques comme la CyberSécurité, la confiance numérique ou encore les adhérences avec l’IA ou l’IOT. Par ailleurs, le sujet est par essence décentralisé et ouvert, il est nécessaire d’envisager des partenariats croisés de l’Acsel avec des initiatives comme LaBChain ou encore l’INATBA.
