A cette occasion, nous avons eu le plaisir de retrouver Benoît Régent et Valérie Négrier de Dentsu Consulting qui ont livré leur avis sur les tendances, qui ont été selon eux, les plus marquantes de cette édition. Ils ont tout d’abord partagé quelques unes de leurs déceptions telles qu’un décalage entre ce qui a été présenté au CES et les grands enjeux actuels (protection de la vie privée, environnement…), une présence jugée trop importante de POCs cette année, ou encore une volonté d’humaniser la technologie – en donnant par exemple une apparence humaine aux robots – ce qui semble déranger plus que convaincre. Toutefois, d’autres tendances sont à noter, à commencer par les innovations présentées par Samsung, leader de cette édition ainsi que des expériences toujours plus immersives grâce à des téléviseurs de nouvelle génération. Aussi, l’informatique quantique était à l’ordre du jour avec des acteurs importants comme IBM. Enfin, l’IA, l’IoT et les services de mobilités sont encore de grandes tendances clés de cette année.
Pour finir cette matinée, nous avons accueilli autour d’une table ronde animée par Anne-Sophie Bordry et David de Amorim – tous deux co-présidents de la commission IOT de l’ACSEL – Jérôme Boissou de Legrand, Pierre-Yves Hadengue de Leroy Merlin et Coralie Renard de Transdev. Un point important soulevé à cette occasion est l’importance grandissante de coopération entre les différents acteurs, Pierre-Yves Hadengue le dit d’ailleurs très bien ; “il y a la compétition et il y a la coopétition”. Cette collaboration entre les différents acteurs d’un même univers d’usage serait d’ailleurs une clé pour réduire la consommation d’énergie. Par exemple, il serait possible d’envisager de programmer l’arrêt – plutôt que la veille qui est énergivore – de tous les appareils connectés de la maison au même moment mais pour cela les fabricants des différents appareils doivent se parler et collaborer.
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Dans cette même idée de collaboration, Coralie Renard explique que dans le cadre du développement des véhicules autonomes il va falloir adapter et aménager les territoires en conséquence et pour que cela soit une réussite il est nécessaire d’avoir une collaboration multisectorielle – entre les partenaires privés et publics notamment. A propos des véhicules autonomes, Coralie confirme l’opinion de Dimitri Carbonnelle sur le fait qu’à court terme le véhicule autonome a plus vocation à être partagé qu’individuel. Elle nous explique, en effet, plus en détail que le dernier niveau d’autonomie d’un véhicule, le niveau 5 – est un véhicule capable d’aller partout, tout le temps et dans toutes les conditions – et que ce stade ne sera certainement pas atteint à court terme. Retrouvez les vidéos d’interview des intervenants de cette table ronde sur cette page.
Lucie Pichard.