3 grandes tendances Tech pour l’assurance

Ingrid Bocris, membre du Club Assurance & Digital de l’Acsel et Directeur Général Adjoint de Société Générale Assurances, en charge des Partenariats, Entreprises et Transformation Digitale nous livre ses « conclusions » au terme des échanges du webinar Tech & Assureurs : stratégies, alliances et dernières tendances du Club Digital & Assurance..

Je retiens de tous ces témoignages, de tous ces projets, 3 éléments marquants.

« Le premier élément pour moi, c’est que la transformation digitale de l’assurance s’accélère et elle s’accélère sur tous les axes : la simplicité et la fluidité ; l’innovation des parcours digitaux et des parcours clients ; l’utilisation de la technologie avec l’intelligence artificielle qui s’impose de plus en plus en apportant des bénéfices et des utilisations concrètes pour l’assurance ». Ces nouvelles offres collent aux modes de consommation digitaux de nos clients qui sont beaucoup plus immédiats et beaucoup plus tournés vers les usages. Et tout ce que l’on a vu aujourd’hui nous montre que face à cela, l’assurance sait s’adapter.

Le deuxième élément que je retiens c’est le mot modularité. «Pour moi c’est un peu le fil rouge des témoignages. C’est une vraie tendance de fond qui s’impose pour l’assurance de demain ».

Modularité tout d’abord dans les offres. « On l’a vu, nous ne sommes plus sur des offres monolithiques mais au contraire des offres complètement modulaires qui incluent de plus en plus de services que les clients peuvent choisir en termes de garanties, de niveaux de profondeur et d’options pour les composer à leur guise ». C’est vraiment pour moi une tendance lourde que l’on parle d’assurance-santé, d’assurance dommage voire même d’assurance vie qui va se développer dans les prochains mois.

« La modularité et on l’a bien montré dans les débats c’est aussi la modularité des modèles opérationnels ». C’est-à-dire la nécessité de faire des partenariats pour construire des modèles plus agiles qui permettent de développer des offres avec un standard en matière de time to market beaucoup plus courts : de 6 à 9 mois et non comme auparavant de 2 ou 3 ans.

La modularité est aussi nécessaire dans les modes d’organisation. On parle beaucoup d’organisations agiles et on l’a vu dans les témoignages cela devient une réalité concrète dans le monde de l’assurance. « Cela implique de nouer des partenariats qui consistent à co-construire, à partager avec une autre partie la chaîne de valeur. Cela devient incontournable.

Le dernier élément pour moi, le dernier mot fort de la session c’est le mot « contextuel» et la notion d’ assurance contextuelle. Une assurance qui évolue dans sa nature même pour répondre aux usages afin d’ être consommée dans un parcours particulier, dans une situation d’achat, dans un moment de vie. « Et je crois qu’avec l’apport de la technologie et grâce aux API notamment, l’assurance contextuelle va s’imposer. L’assurance va devenir de plus en plus quelque chose de souhaitée, de voulue par les clients et qui sera consommée en pleine conscience dans des moments qui comptent ».

Je vous avoue que j’ai un petit coup de cœur pour l’assurance contextuelle parce que j’y crois beaucoup. Chez Société Générale Assurances nous avons développé une Insurtech qui s’appelle Moonshot Insurance et qui est dédiée à l’assurance contextuelle. Elle travaille aujourd’hui avec des grands e-commerçants comme Rakuten par exemple et des acteurs du paiement comme comme Pledg et Stocard.

Mais au-delà de ce que l’on a pu développer chez Société Générale Assurances, je pense vraiment que ce sujet de l’assurance contextuelle fait partie de l’avenir de l’assurance et que cela va en partie disrupter ce que l’on connaît aujourd’hui. « Parce que ce qui va le plus compter c’est la capacité à proposer à un client une assurance complètement transparente dans un contexte , une situation qui lui est propre avec la possibilité de pouvoir bénéficier des bénéfices tangibles de l’assurance ». Je pense par exemple à tout ce qui est indemnisation automatique et quasi temps réel. Je pense également à tous ces sujets de tangiblisation des bénéfices de l’assurance qui maintenant sont devenus possibles grâce à la technologie en termes d’automatisation des sinistres ou d’automatisation des traitements des demandes clients pour fluidifier les parcours clients et créer de la satisfaction.

On le voit au travers de tous ces témoignages : les choses bougent vite ! A l’Acsel nous continuons d’accompagner ce mouvement, de regarder les tendances de fond qui s’annoncent et d’y participer très concrètement.

Retrouvez l’ensemble des débats sur  le replay du Webinar :
Tech & Assureurs : stratégies, alliances et dernières tendances du Club Assurance et Digital